Autour de Juana Muller, sculptrices et peintres à Paris 1940-1960

25 avril > 12 juin 2016

Avec Marta Colvin, Charlotte Henschel, Elvire Jan, Juana Muller, Véra Pagava, Alicia Penalba, Helen Phillips, Irène Zack

Cette exposition fait revivre la carrière de la sculptrice Juana Muller (1911-1952) couvrant une vingtaine d’années et de ces femmes qui ont croisé son chemin, à travers plus d’une soixantaine d’œuvres : sculptures, peintures, œuvres sur papier, céramiques ainsi que des documents écrits, photographiques et vidéos.

« Huit femmes vinrent un jour à Paris. Elles étaient nées loin de la France, en Russie, en Amérique du sud, en Bulgarie ou en Allemagne et s’appelaient Irène Zack, Helen Phillips, Alicia Penalba, Juana Muller, Marta Colvin, Véra Pagava, Elvire Jan et Charlotte Henschel. Elles partageaient le même rêve : devenir artistes. Habitées par l’impérieuse nécessité de créer elles n’imaginaient pas mener une autre existence que celle que leur dictait leur vocation.  Certaines aimaient manier la masse et le ciseau, malaxer le plâtre et faire naître de la glaise des formes inédites, d’autres préféraient peindre et, par le pinceau et la couleur exprimer ce qu’elles ressentaient au plus profond de leur être. Elles avaient choisi une voie difficile, hors des sentiers traditionnels, avec courage et détermination. Par bonheur leurs familles, cultivées et libérales, ne contrarièrent pas leur détermination.

Toutes les huit furent séduites par la France et par Paris. Les hasards de l’existence les y amenèrent entre 1920 et 1950, par des chemins différents…

La non-figuration s’impose petit à petit à cette jeune génération comme le moyen de donner à l’art un nouvel envol. La bataille est rude et les polémiques vont bon train entre les tenants de l’art figuratif et ceux qui prônent l’abstraction. Nos huit femmes participent à ce vivifiant remue-ménage. Chacune à son rythme et selon son caractère ». (Francis VILLADIER, Conservateur en chef du Patrimoine)

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C. Brancusi, "Joana Muller" © Adagp, Paris 2016

Artistes à découvrir 2016

22 juin > 24 juillet 2016

Avec Renaud Bargues, Vincent Bebert, Juliette Choné, Sylvain Pernière

Pour la sixième édition de la manifestation « artistes à découvrir », la Maison des Arts ne déroge pas à sa vocation de partir à la découverte de talents artistiques, véritables coups de cœur, glanés pendant l’année. Toute l’originalité de cette manifestation repose sur le rapprochement d’artistes aux expressions et aux parcours variés, d’Antony et d’ailleurs.

Cette année, quatre artistes sont à découvrir : Renaud Bargues, tantôt figuratif, tantôt abstrait, s’exprime dans un geste libre à travers des dessins à l’encre de chine et des peintures à la palette chromatique riche ; Vincent Bebert peint la nature en plein air – paysages alpins ou bavarois – dans une attitude dynamique et des coloris sombres qui donnent à ses toiles un caractère romantique ; Juliette Choné mêle l’animal, le végétal et l’humain et interroge la notion de métamorphose de la matière dans ses dessins au lavis, au stylo Bic sur papier ou compresses et ses oxydations sur métal ; entre abstraction et figuration, Sylvain Pernière choisit de décliner ses harmonies de couleurs sur des feuilles bitumées en s’inspirant de la littérature ou de la vie urbaine et exprime son bouillonnement intérieur par un geste dynamique.

À travers cette exposition, la Maison des Arts poursuit son ambition d’être le passeur d’une création vivante.

Renaud Bargues, "Water fall", 2014

Carte Blanche

14 septembre > 23 octobre 2016

Avec Yvon Mutrel, Jean-Louis Hélard, Marcel Lubac, Jacques Maîtrot, Louise Mutrel, Jérôme Touron

Pour sa deuxième édition Carte blanche, la Maison des Arts d’Antony propose à Yvon Mutrel, qui a assuré la direction de l’espace Beaudouin à la Résidence Universitaire Jean Zay d’Antony (RUA) pendant 10 ans, de disposer librement de ses cimaises. Le choix s’est porté sur six artistes peintres, vidéastes, plasticiens et photographes, engagés dans la vie de l’espace Beaudouin.

Yvon Mutrel (né en 1944) peint, en autodidacte, depuis l’âge de 13 ans. Encouragé dès ses débuts par des artistes comme Sonia Delaunay, Édouard Pignon et Michel Seuphor, il construit depuis les années 1970 des compositions abstraites dans laquelle la première place est occupée par la couleur. La série des Nuitales (début des années 2000), est pour la première fois montrée au public antonien.

Le vidéaste Jean-Louis Hélard  (né en 1949) questionne dans son travail l’existence et la portée des images hors de tout récit : à quoi servent les images lorsqu’elles ne sont plus le support d’une histoire narrée ? À travers ses œuvres, il invente ainsi de nouvelles perceptions de la représentation imagée, appréciée pour elle-même.

Marcel Lubac (né en 1954), à la fois peintre et sculpteur, s’est formé à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Cherchant à saisir l’hétérogénéité du monde, son travail vise à sortir la peinture de ses frontières étroites. Ainsi, l’artiste excelle dans l’art de la composition et de la décomposition, notamment par la mise en volume des formes.

Photographe, vidéaste et plasticien, Jacques Maîtrot est ingénieur en mécanique de formation. C’est à 12 ans, en autodidacte, qu’il découvre la photographie, medium artistique qu’il ne délaissera jamais. Son approche, généralement conceptuelle, interroge les rapports que nous entretenons avec les objets techniques du quotidien, influencé par les écrits du philosophe Gilbert Simodon.

Louise Mutrel a étudié l’histoire de l’art et les arts plastiques avant de se tourner vers la photographie, qu’elle continue d’explorer à l’École nationale supérieure de la Photographie à Arles. Dans son projet RUA (Résidence universitaire d’Antony), elle fixe en images le bâtiment déserté, à la recherche «  de sculptures involontaires ou des œuvres anonymes qui racontent le lieu ».

Le plasticien Jérôme Touron (né en 1967) éprouve la forme classique du tableau « en réactivant quelques traits caractéristiques du modernisme et de son histoire, en particulier la grille modulaire et la distribution aléatoire des couleurs ». Les matériaux utilisés sont choisis pour leur fonctionnalité (plâtre, adhésif, métal) et présentent un aspect mobile permettant d’échapper au définitif.

Yvon Mutrel, "Les nuitales", 2001-2002

Passerelle des arts : 50 ans du jumelage Antony-Reinickendorf

12 novembre > 31 décembre 2016

Avec Pierre de Mougins, Cathy Jardon, Maurice Weiss

La Maison des Arts a choisi de célébrer les 50 ans du jumelage entre Antony et Reinickendorf en mettant à l’honneur les œuvres de trois artistes témoignant des liens entre la France et l’Allemagne.

Le peintre d’origine antonienne Pierre de Mougins, berlinois depuis 2007, présentera des tableaux mi-réalistes mi-oniriques de ses deux périodes artistiques, montrant ainsi l’influence topographique sur son travail artistique.

La peintre Cathy Jardon, installée elle aussi à Berlin dans les années 2000, exposera des œuvres abstraites aux couleurs éclatantes mélangeant des formes simples et jouant sur l’opposition entre équilibre et déséquilibre, pour interroger le sens et la pertinence de l’abstraction géométrique aujourd’hui.

Enfin, le photographe de la célèbre agence Ostkreuz Maurice Weiss, Allemand né en France, montrera un ensemble de clichés de chantiers architecturaux et de portraits d’ouvriers illustrant les transformations de la capitale allemande après la chute du Mur.

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Pierre de Mougin, "Quadriptyque", 2009 © Friedhelm Hoffmann

L’art algérien entre deux rives

15 février > 2 avril 2017

Avec Abdelkader Guermaz, Mohamed Aksouh, Habib Hasnaoui, Mustapha Sedjal, Kamel Yahiaoui

L’histoire de l’art moderne algérien commence à l’époque coloniale. Nourri dès l’origine de ces relations entre métropole et colonie, l’art algérien se place aujourd’hui encore « entre deux rives ».

Parmi la richesse et la diversité de la scène artistique algérienne en France et avec l’aide du Centre culturel algérien, la Maison des Arts a choisi de consacrer une exposition aux œuvres de cinq artistes : Abdelkader Guermaz (1919-1996), Mohamed Aksouh (1934-), Habib Hasnaoui (1955-), Mustapha Sedjal (1964-) et Kamel Yahiaoui (1966-).

Abdelkader Guermaz et Mohamed Aksouh sont deux pionniers de l’art moderne algérien. Installés à Paris dans les années 1960, ces deux peintres mélangent l’univers propre à leur pays avec l’abstraction et l’expressionnisme européens de l’époque. Habib Hasnaoui, Mustapha Sedjal et Kamel Yahiaoui, quant à eux, sont trois plasticiens des nouvelles générations d’artistes, aux créations plastiques et conceptuelles nouvelles. Installés en France dans les années 1990, leur travail est marqué par un art où se mêlent l’Histoire et leur histoire personnelle.

A travers une soixantaine d’œuvres, ces artistes nous invitent à découvrir toute la richesse et la diversité d’une création au caractère métissé, un art algérien « entre deux rives ».

Ressource

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Mohamed Aksouh, "Sans titre", 2010-2016 © photo Patrick Plas

L’imaginaire : Une porte entre deux mondes

19 avril > 3 juin 2017

Avec Hugues Gillet, Jean-Pierre Monnot, Yves Thomas, Gérard Willemenot

Pour ces nouvelles « Grandes Tendances artistiques », la Maison des Arts a choisi de mettre en lumière un pan méconnu de l’art contemporain, hors des modes et hors du temps : l’art de l’imaginaire.

Les œuvres de quatre peintres sont présentées. Pour sa part, Hugues Gillet invente des scènes inspirées par la littérature, la mythologie ou encore les religions, dans lesquelles apparaissent des créatures hybrides à la fois repoussantes et attirantes, associant l’humain, l’animal et le végétal. Jean-Pierre Monnot nous entraîne, quant à lui, dans des villes fantastiques désertées par l’homme mais progressivement reconquises par la végétation et les animaux sauvages, mêlant dans un savant jeu de perspectives des références architecturales réinterprétées. À partir de ses longues séances d’observation de la mer, Yves Thomas imagine de son côté d’impressionnantes marines visionnaires oscillant entre un monde antédiluvien et postdiluvien, dans lesquelles la lumière occupe une place centrale. Gérard Willemenot, enfin, poursuit et actualise la tradition de la fable sociale hérité d’un Jérôme Bosch, traitant de manière humoristique les folies des hommes de son temps, au moyen d’une technique en voie de disparition, la peinture a tempera.

L’exposition « L’imaginaire, une porte entre deux mondes » invite les visiteurs à voyager au cœur de ces quatre univers dans lesquels s’entrecroisent réalité et imagination.

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Gérard Willemenot, "Hommage à Jheronimus", 2017 © Adagp, Paris 2017

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux enfants des Stages collégiens du Château Sarran. 

Les participants ont réalisé des dessins et modelages sur le thème de l’imaginaire, à la manière des artistes de l’exposition. 

Artistes à découvrir 2017

21 juin > 23 juillet 2017

Avec Cécile Devezeaux de Lavergne, Sylviane Leblond, Carole Melmoux, Isabelle Terrisse

Pour la septième édition de la manifestation « Artistes à découvrir », la Maison des Arts propose quatre de ses coups de cœur de l’année. Le hasard a voulu que ce ne soit que des femmes, mais c’est bien là leur seul point commun. Chacune développe en effet un univers particulier, autant de mondes avec lesquels trouver des affinités.

Cécile Devezeaux de Lavergne, sculptrice antonienne, pratique la taille directe sur bois à la manière de l’écriture automatique, se laissant guider par la matière sous ses doigts, et déployant son intériorité dans des œuvres souvent abstraites, universellement appréciables.

S’adonnant à la peinture calligraphique chinoise depuis un séjour dans l’Empire du Milieu, Sylviane Leblond, également antonienne, renouvelle la tradition de cet art ancestral, mêlant les influences orientales à la culture occidentale dans des compositions vives et colorées.

La peinture de Carole Melmoux a été primée au Salon du Cercle culturel et artistique d’Antony en 2011. Dans des œuvres poétiques et intenses, se mêlent les passions de l’artiste – la peinture, la danse, la littérature et la musique – avec une palette riche et harmonieuse.

Enfin, Isabelle Terrisse, primée au Salon du Cercle culturel et artistique d’Antony en 2014, imagine des créations hétéroclites à partir de toutes sortes de matériaux donnés ou chinés, qui décryptent notre société en jouant sur l’opposition de contraires, véritables oxymores imagés.

Carole Melmoux, "Échappée belle", 2016

Voyage aux quatre coins de la terre. Toto Moko

13 septembre > 15 octobre 2017

Avec l’Association Toto Moko

Pour sa troisième édition de Carte blanche, la Maison des Arts d’Antony propose à Toto Moko, de disposer librement de ses cimaises.

L’association Toto Moko, originaire d’Antony et de Paris, est un collectif artistique qui regroupe des élèves diplômés de l’école d’arts graphiques Jean Trubert. Les membres sont spécialisés dans la réalisation de commandes de BD et d’illustrations institutionnelles. Le collectif organise aussi régulièrement des expositions et des ateliers autour du dessin.

Voyage aux quatre coins de la Terre est le thème choisi par Toto Moko, évoquant les romans d’aventure de Jules Verne et ouvrant les portes vers de multiples horizons. Le voyage peut se dérouler dans des contrées lointaines ou sur les côtes françaises.

Une vingtaine de membres de Toto Moko participe à l’exposition, chacun apportant sa vision. En tant qu’illustrateurs, leur rôle est de raconter des histoires et ainsi d’inviter le public à voyager, à la fois dans l’espace d’exposition et dans leur univers imaginaire.

A travers différents styles, différentes techniques, les artistes proposent une représentation très personnelle et singulière de leur voyage, soit de manière réaliste, comme un documentaire évoquant le carnet de voyage, soit dans une vision fantasmée, quelque peu surréaliste, laissant libre cours à l’interprétation du public. Les œuvres exposées s’adressent à tous les publics, jeunes et adultes.

Puisse cette exposition leur permettre de dialoguer, d’échanger, de se réunir, voire de voyager !

Aude Villerouge (artiste de Toto Moko et co-organisatrice de l’exposition)

Elisabeth de Pourquery, "Banc de poissons", 2017
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Anastasie Warnet, "Pura Lempuyang Door", 2017

L’ivresse du mouvement. La photographie de sport

2 novembre 2017 > 7 janvier 2018

Avec la Galerie Jean-Denis Walter, Romain et Thomas de la Bouvrie

L’histoire de la photographie et celle du sport sont intimement liées. La photographie naît en effet dans la seconde moitié du XIXe siècle, au moment même où le sport s’enracine dans la société. L’un des enjeux de la photographie, la captation du mouvement, est au cœur de la photographie sportive. La professionnalisation du sport et l’essor des compétitions internationales au XXe siècle favorisent également le développement de la photographie sportive. Désormais, la photographie de sport ne se veut plus seulement documentaire mais aussi artistique. Outre la présentation d’un domaine photographique encore peu présenté dans les expositions d’art, c’est à ces artistes que l’exposition souhaite aussi rendre hommage en donnant à voir une version à la fois personnelle, rare et esthétique du monde très particulier du sport.

L’exposition présente plus d’une soixantaine de tirages de la Galerie Jean-Denis Walter, autour de neuf sports emblématiques que sont le football, le rugby, le tennis, la boxe, l’athlétisme, l’escrime, la danse, la course automobile et le cyclisme. Passionné de sport, Jean-Denis Walter, ancien rédacteur en chef de L’Équipe magazine, ouvre sa galerie en 2013 à Paris et montre les œuvres de photographes professionnels, spécialistes de la photographie sportive (Neil Leifer, Gerry Cranham ou Mark Leech), mais aussi des photographes plus généralistes (Gérard Rancinan, Gérard Uféras ou Pauce). Des photographies en noir et blanc ou en couleurs, prises sur le vif ou composées, sur des thématiques variées : les actions sportives décisives et les entraînements, les scènes de vestiaires, le public, les lieux de la pratique sportive mais aussi les portraits de sportifs célèbres.

Pour compléter l’exposition, Romain et Thomas de la Bouvrie présentent une vingtaine de tirages issus de leur voyage autour du monde à la recherche des mille et une façons dont se pratique le foot aujourd’hui, ayant donné lieu à un livre intitulé Terre de Foot. Des adolescents sur les plages du Sénégal aux supporters dans les tribunes du stade de Buenos Aires, en passant par les académies de football, les deux auteurs invitent le spectateur à découvrir le foot autrement.

Ressources

Pauce, "I love Athènes", 2004 © Pauce, Galerie Jean-Denis Walter

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux membres du club de Handball d’Antony

Les participants ont réalisé des photographies sportives sur le thème du mouvement, à la manière des artistes de l’exposition. 

Portrait de l’oiseau qui n’existe pas

14 février > 31 mars 2018

Avec la Galerie Claude Lemand, le Musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun, la Bibliothèque municipale de Versailles, le Musée Zadkine

Sur un poème de Claude Aveline

En 1950, l’artiste Claude Aveline dessine sur une feuille volante un oiseau, puis écrit un poème épousant la forme de sa créature : le Portrait de l’Oiseau-Qui-N’Existe-Pas est né. Retrouvant ce dessin six ans plus tard, il lance alors, comme il se plaît à le nommer, le « jeu de l’oiseau » : communiquant le poème à des artistes de divers horizons, qu’il connaît ou non, il demande à ces derniers de créer leur propre oiseau-qui-n’existe-pas, leur imposant simplement un format. Constituant une première volière entre 1956 et 1963, puis une seconde entre 1978 et 1982, la collection d’oiseaux de Claude Aveline compte 194 spécimens rares, qui ont fait l’objet de deux exposition au Musée national d’art moderne et sont aujourd’hui conservés au Centre Pompidou et à la Bibliothèque municipale de Versailles.

Au début des années 1990, le galeriste et bibliophile Claude Lemand, marié à France Grésy-Aveline, la petite-fille de Claude Aveline, relance le « jeu de l’oiseau » et forme ainsi une « troisième volière », qui continue d’accueillir de nouveaux spécimens au gré des rencontres avec de nouveaux artistes séduits par le poème. Mais, à la différence de Claude Aveline, Claude Lemand n’a pas « cherché à avoir une œuvre unique de 100 ou 200 artistes, mais une multitude d’œuvres d’une vingtaine d’artistes, même si certains n’en feront qu’une ou deux seulement. [Il] ne leur a imposé ni format ni support, mais au contraire les a incités, si le poème les inspirait, à créer plusieurs Portraits de l’Oiseau-qui-n’existe-pas avec les formats, médias et supports de leur choix ».

L’exposition de la Maison des Arts présente ainsi une partie de la collection de Claude et France Lemand, en partenariat avec le musée de l’Hospice Saint-Roch, dépositaire des œuvres, et de la Bibliothèque municipale de Versailles, à laquelle Claude Aveline avait fait don d’archives personnelles.

Ressources

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Mario Murua, "Portrait de l’Oiseau-Qui-N’Existe-Pas", 2005 © Alberto Ricci © Adagp, Paris 2018

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux élèves de CM1 de Mme Guyot-Sionnest de l’école élémentaire Paul-Bert et aux élèves de 4e espagnol de Mme Ducasse du collège Descartes.

Les participants ont réalisé des textes, mobiles et peintures reprenant les thèmes et techniques de l’exposition, nous offrant leur propre Portrait-de-l’Oiseau-Qui-N’Existait-Pas