creez, exposez !

11 septembre > 13 octobre 2024

Deuxième exposition participative !

L’exposition

Forte du succès de sa première exposition participative en 2023 célébrant les 100 ans du Domaine départemental de Sceaux, la Maison des Arts est heureuse de vous présenter la deuxième édition de son rendez-vous « Créez, Exposez ! ».

En écho à la tenue des Jeux Olympiques d’été à Paris du 26 juillet au 11 août derniers, et 100 ans après ceux de 1924, le sujet proposé aux participants cette fois-ci ne pouvait qu’être : « Votre regard sur les J.O. 2024 ».

Quatre thèmes se déclinent de salle en salle au fil de l’exposition :

  • les lieux de la pratique olympique,
  • les valeurs et les symboles olympiques,
  • les sportifs et les disciplines olympiques et, enfin,
  • l’esthétique du sport.

Les participants ont une nouvelle fois été nombreux à répondre à l’appel à participation et sont aussi divers que les œuvres exposées. Entre le 1er décembre 2023 et le 30 juin 2024, adultes, adolescents et enfants, en individuels ou en associations, ont ainsi créé des peintures, des photos, des sculptures, des mosaïques, des collages, des dessins et tant d’autres choses. Un grand bravo à tous !

Présentation de l’exposition  

Règlement de participation

Livret-jeux

La Maison des Arts vous donne rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition de « Créez, Exposez ! », dont le thème sera lié à celui de la Fête de la Science 2024 : « Les océans ». À vos pinceaux, crayons, gouges, appareils photo et autres ! – Règlement de participation

Nicole Fageon, "Jani", 2024
Vincent Cousin, "Saut en hauteur", 2024

AUTOUR DE L’EXPOSITION

  • Vernissage
  • Performance dansée
  • Conférence
  • Visite guidée
  • Mercredi Lecture
  • Atelier pratique
  • Mardis midis en musique
  • Jeudis du dessin

L'intelligence des fleurs

15 mai > 13 juillet 2024

Avec Marcella Barceló, Isabelle Bonté-Hessed2, Odonchimeg Davaadorj, Quentin Derouet, Brooke DiDonato, Maia Flore,  Manon Gignoux, Roman Moriceau, Clémence Vazard

L’exposition

Si nous sommes tous un peu anthophiles – cet adjectif désuet ou savant pour dire que nous aimons les fleurs – que ce soit pour leur beauté, leur grâce ou leur fragilité, nous sommes en revanche beaucoup moins nombreux à leur concéder d’être « intelligentes ». Pourtant en 1907, Maurice Maeterlinck qui deviendra Prix Nobel de littérature quatre ans plus tard, écrit un remarquable essai naturaliste sur L’intelligence des fleurs […]

Il ne sera pas question dans cette exposition de partager les trésors de leur habileté botanique, mais il nous plaît d’envisager ici les fleurs sous un autre angle que celui exclusif de leur esthétique.

Elles sont bien sûr « sujet », mais peuvent aussi être « matériau ». Elles sont évidemment décoratives, mais deviennent militantes quand il le faut. On vante leur délicatesse, mais on s’appuie aussi sur la force de leur symbolisme. Leur polysémie leur permet de nous accompagner dans les plus heureux événements, comme dans les plus dramatiques. Elles peuvent tout nous dire.

En outre, plus on interroge leur place dans l’art et plus l’évidence de l’essentialité du sujet se fait jour. À travers la fleur, c’est la mise en abyme de notre propre finitude qui se joue sous nos yeux : éclore, s’épanouir, faner. « … Ce que vivent les roses. L’espace d’un matin. » 

C’est donc bien ce désir de « déniaiser » les fleurs qui est à l’œuvre dans l’exposition présentée ici, à la Maison des Arts d’Antony, avec une sélection d’artistes contemporains pour qui les fleurs ne sont pas qu’une aventure passagère, une tentation d’écologie opportuniste, ou un exercice de style, mais l’objet d’un engagement envahissant et obsédant qui structure leur travail. […]

Muriel Fagnoni, Commissaire de l’exposition et fondatrice de la galerie « Quand les fleurs nous sauvent »

Ressources 

Visite en ligne :

Interview de l’artiste Quentin Derouet :
Maia Flore, "Sleep Elevations XIV", 2014
Violaine Hulné, "Champs toscans 1", vers 2000

La Parole À …

Au niveau inférieur, La Parole à… est donnée aux 3 classes de CP de l’Institution Sainte-Marie de Mesdames Le Provost, Montel et Salomon.

 

Raconte-moi une œuvre !

Dans une exposition, les œuvres sont souvent accompagnées d’un cartel, une pancarte énumérant des informations scientifiques permettant aux visiteurs de les identifier avec plus ou moins de détails.

« Raconte-moi une œuvre ! «  propose d’inventer des cartels personnels pour quelques œuvres de l’exposition, choisies en fonction de l’âge et des spécificités du groupe partenaire, et de les présenter dans les salles en regard des œuvres pendant toute la durée de l’exposition. Avec pour seule contrainte le format A5, les participants sont ainsi invités à se laisser porter par leur ressenti en dessinant, peignant, écrivant, etc.

Retrouvez dans les salles les notices très personnelles réalisées par les deux classes de petite section de Mesdames Jarrin et Hivernet, à l’école maternelle Velpeau, pour accompagner neuf œuvres de l’exposition.

Cartel d’un élève pour l’œuvre Iris lovers d’Odonchimeg Davaadorj

Odonchimeg Davaadorj, Iris lovers, 2021 © Backslash

Exposition en cours
Agenda
Expositions à venir

 

 

AUTOUR DE L’EXPOSITION

  • Vernissage
  • Visite guidée
  • Mercredi Lecture
  • Atelier pratique
  • Mardis midis en musique
  • Jeudis du dessin

De la Toscane À Paris : Giovanni Giannini et violaine hulné

28 février > 28 avril 2024

Avec Giovanni Giannini et Violaine Hulné

L’exposition

[…] Giovanni Giannini a passé son enfance entre la Bohême et l’Italie, avant de s’installer à Paris, après la guerre. Sa vie s’inscrit donc dans un triangle équilatéral parfait tracé depuis des siècles par des courants d’influences multiples, faisant de Florence, de Prague et de Paris les hauts lieux de la civilisation européenne. […] La longue vie de Giovanni Giannini [né en 1930] remplit presque tout un siècle particulièrement dramatique rempli de guerres et ponctué de prises de pouvoir par des régimes totalitaires. 

[…] Le monde où il est possible de fuir à la froideur de nos villes est toutefois présent et parfaitement réel. Il porte le nom de Violaine Hulné, femme-peintre ou tout juste Violaine, de la femme qui partage avec Giovanni de longues années de vie. La peinture de Violaine n’est pas une continuation de la peinture de Giovanni, elle n’en est même pas le contre-point. C’est l’expression de sa façon de vivre, toute personnelle, un environnement longuement partagé. Chez Violaine, la cité, quelle qu’elle soit, cède sa place au paysage où tout est tarabiscoté, torturé et tordu comme le sont les racines et les branches des oliviers autour de San Gimignano, ville de Toscane où le couple se réfugie presque tous les ans pour quelques mois pour échapper au froid et au brouhaha des villes situées plus au Nord.

Entre les tableaux de Giovanni Giannini et ceux de Violaine Hulné règne malgré la différence de styles une parfaite harmonie. Si nous nous amusions à les superposer, nous retrouverions ces tableaux de la Renaissance avec les murs de villes et de forteresses imprenables sur un plan et la nature luxuriante sur l’autre. Et en y plongeant le regard, nous découvririons les paysages de Toscane, cette source éternelle d’apaisement et d’inspiration.

Petr Fleischmann, philosophe et historien

Ressources 

Giovanni Giannini, "New-York - Kafka", 2008
Violaine Hulné, "Champs toscans 1", vers 2000

Raconte-moi une œuvre !

Dans une exposition, les œuvres sont souvent accompagnées d’un cartel, une pancarte énumérant des informations scientifiques permettant aux visiteurs de les identifier avec plus ou moins de détails.

« Raconte-moi une œuvre ! «  propose d’inventer des cartels personnels pour quelques œuvres de l’exposition, choisies en fonction de l’âge et des spécificités du groupe partenaire, et de les présenter dans les salles en regard des œuvres pendant toute la durée de l’exposition. Avec pour seule contrainte le format A5, les participants sont ainsi invités à se laisser porter par leur ressenti en dessinant, peignant, écrivant, etc.

Retrouvez dans les salles de l’exposition les notices très personnelles réalisées par les élèves de CM1 de Madame Masson-Lenoir, à l’Institution Sainte-Marie, pour accompagner quatre œuvres de Violaine Hulné au rez-de-chaussée et quatre œuvres de Giovanni Giannini à l’étage.

Cartel illustré d’enfants de la classe de Madame Masson-Lenoir

Violaine Hulné, Printemps, 2016

Exploration urbaine : Yves Marchand et Romain Meffre

2 novembre > 24 décembre 2023

Avec Yves Marchand et Romain Meffre

L’exposition

La Maison des Arts est heureuse de consacrer son rendez-vous annuel « À propos de la photo » au célèbre duo Yves Marchand & Romain Meffre, figures pionnières et incontournables en France de l’urbex ou exploration urbaine.

Sous ce nom, cette pratique naît aux États-Unis dans la seconde moitié du XXe siècle. Elle consiste à visiter des lieux abandonnés souvent interdits et s’accompagne généralement de prises de vues. Les deux artistes se rencontrent et commencent à explorer ensemble en 2001, puis se mettent rapidement à composer leurs images intégralement à deux, à l’aide d’une chambre photographique leur permettant d’obtenir des vues spectaculaires.

Fascinés par le pouvoir tant esthétique qu’évocateur des ruines modernes laissées par l’Homme, Yves Marchand et Romain Meffre se font les gardiens de la mémoire de lieux parfois amenés à disparaître, témoignant ainsi des métamorphoses de nos sociétés.

Conçu comme un aperçu rétrospectif de leur œuvre, le parcours de l’exposition décline leurs cinq séries : « Détroit » (2005-2009), « Movie Theatres » (2005-2021), « Gunkanjima, l’île cuirassée » (2008-2012), « Industry » (depuis 2002) et « Les cours de Budapest » (2014-2016). Enfants des environs d’Antony, les deux artistes font également un clin d’œil à leurs débuts de photographes urbexeurs sur ce territoire au moyen de créations inédites.

Ressources 

Visite en ligne :

Interview des artistes : 

Yves Marchand et Romain Meffre, Palace Theater, Bridgeport, USA, 2007, Polka Galerie 

Yves Marchand et Romain Meffre, Biology Classroom, Cass Technichal High School, USA, 2008, Polka Galerie

La Parole À …

Au niveau inférieur, La Parole à… est donnée cette fois-ci à une classe de 4e du cours d’arts plastiques de Madame Descamps, au collège François-Furet d’Antony.

Les élèves ont recréé des traces de vie dans ces lieux abandonnés en utilisant des techniques variées, basées sur un travail de la matière et de la couleur.

Raconte-moi une œuvre !

Dans une exposition, les œuvres sont souvent accompagnées d’un cartel, une pancarte énumérant des informations scientifiques permettant aux visiteurs de les identifier avec plus ou moins de détails.

« Raconte-moi une œuvre ! «  propose d’inventer des cartels personnels pour quelques œuvres de l’exposition, choisies en fonction de l’âge et des spécificités du groupe partenaire, et de les présenter dans les salles en regard des œuvres pendant toute la durée de l’exposition. Avec pour seule contrainte le format A5, les participants sont ainsi invités à se laisser porter par leur ressenti en dessinant, peignant, écrivant, etc.

Retrouvez dans les salles de l’exposition les notices très personnelles réalisées par des enfants de maternelle du C.M.L. Parc Heller pour accompagner six œuvres d’Yves Marchand & Romain Meffre.

Cartel illustré d’un enfant du C.M.L. Parc Heller

Yves Marchand et Romain Meffre, Rivoli Theater, Berkeley, USA, 2013, Polka Galerie

Les 100 ans du domaine public de Sceaux

creez, exposez !

13 septembre > 15 octobre 2023

Première exposition participative !

L’exposition

Le Domaine public de Sceaux, objet de nombreux remaniements depuis sa commande par Colbert à la fin du XVIIe siècle, est un écrin de verdure aux portes de Paris, situé à cheval sur les communes de Sceaux et d’Antony. De partout, les badauds se pressent dans ce lieu de vie incontournable de la banlieue sud de la capitale, y flânant ou courant le long de ses allées, admirant les jeux d’eau des cascades et les sculptures, assistant à des concerts ou visitant des expositions pour une expérience toujours unique et mémorable.

En 1923, le département de la Seine, ancêtre du département des Hauts-de-Seine, rachète le Domaine de Sceaux à la princesse de Cystia Faucigny-Lucinge pour le sauver de la ruine et le transforme en un domaine public, le rendant progressivement accessible à tous à partir de 1929.

Pour célébrer les 100 ans de cette acquisition, entre les mois de mai et de juillet derniers, la Maison des Arts a proposé à tous les volontaires, de tous âges, artistes professionnels ou amateurs, de réaliser des œuvres témoignant de leur regard personnel sur le Domaine. Le fruit de cette commande inédite constitue ainsi la toute première exposition participative de la Maison des Arts. Belle visite à tous !

Présentation de l’exposition  

Règlement de participation

Jacqueline Hémery, "Hanami", 2023
Syty, "Souvenir d'une promenade", 2023

Le papier dans l’art contemporain

Exposition en cours
Agenda
Expositions à venir

le papier dans l'art contemporain

17 mai > 16 juillet 2023

Avec Nathalie Boutté, Ferri Garcès, Mathilde Nivet, Anne-Charlotte Saliba

Pour clore la saison célébrant ses 30 ans, la Maison des Arts a choisi de vous faire découvrir les œuvres aériennes et délicates de quatre créatrices contemporaines aux univers bien distincts, montrant toute la richesse et la diversité de mise en forme d’une matière ancestrale : le papier.

Nathalie Boutté, d’abord, recompose de saisissants portraits et paysages avec une multitude de languettes superposées sur lesquelles elle imprime au préalable un texte en rapport avec la photographie qui l’a inspirée. Ferri Garcès, ensuite, réalise des œuvres d’apparence abstraite inspirées par la nature, entièrement composées de savants pliages individuels. Mathilde Nivet, quant à elle, imagine des installations légères à partir d’éléments découpés, pliés et assemblés principalement sur le thème de la faune et de la flore. Anne-Charlotte Saliba, enfin, Prix de la jeune création Métiers d’art 2020, incise et perfore le papier pour donner vie à des bas-reliefs sculptés d’un blanc ou d’un noir immaculé montrant son goût pour la botanique et les créatures des fonds marins.

Toutes quatre se dépeignent davantage comme artisanes qu’artistes et partagent le goût de la texture, du toucher. Jouant avec l’ombre et la lumière, chacune à sa manière ennoblit un matériau d’apparence banale avec un réel souci éthique. Sortes de memento mori des temps modernes, leurs œuvres nous transportent dans des mondes oniriques dans lesquels l’évanescence du papier se fait l’écho de la fugacité de la vie, nous rappelant subtilement de profiter du moment présent.

Ressources 

Visite en ligne : Le papier dans l’art contemporain

Interview d’artiste : Nathalie Boutté

Nathalie Boutté, "Les jeunes aveugles", 2017
Anne-Charlotte Saliba, "Mouvement stellaire", 2022

La Parole À …

Au niveau inférieur, La Parole à… est donnée cette fois-ci à la classe de petite et moyenne sections de Madame Goncalvès, de l’école Jean-Moulin.

Les élèves ont fabriqué et encadré des nuages en papier sulfurisé avec l’aide de Ferri Garcès, pour imiter le papier calque que l’artiste utilise souvent dans ses œuvres. Nuages volants dans le ciel et panneaux fleuris, les créations des jeunes artistes permettent d’achever cette redécouverte du papier.

Raconte-moi une œuvre !

Dans une exposition, les œuvres sont souvent accompagnées d’un cartel, une pancarte énumérant des informations scientifiques permettant aux visiteurs de les identifier avec plus ou moins de détails.

« Raconte-moi une œuvre ! «  propose d’inventer des cartels personnels pour quelques œuvres de l’exposition, choisies en fonction de l’âge et des spécificités du groupe partenaire, et de les présenter dans les salles en regard des œuvres pendant toute la durée de l’exposition. Avec pour seule contrainte le format A5, les participants sont ainsi invités à se laisser porter par leur ressenti en dessinant, peignant, écrivant, etc.

Retrouvez dans les salles de l’exposition les notices très personnelles d’élèves de CE2 (école primaire Blanguernon) et de 6e (collège François-Furet) accompagnant les œuvres des quatre artistes.

Mathilde Nivet, "The English Garden", 2018
Cartel de Nicolas (CE2)

Afrique du Sud

1er mars > 30 avril 2023 

Avec Leila Rose Fanner, Morgan Mahape, Zanele Muholi, Lindokuhle Khumalo

« Les différences ne sont pas censées séparer, aliéner. Nous sommes justement différents afin de comprendre que nous avons besoin les uns des autres. » Desmond Tutu, par cette pensée déploie un fil invisible sur lequel quatre artistes vivant et travaillant à Durban, à Cape Town et tout autour du monde, se racontent, nous racontent. Ainsi, Leila Rose Fanner, Lindokuhle Khumalo, Morgan Mahape, et Zanele Muholi nous offrent un regard pertinent et contrasté sur une Afrique du Sud connectée au monde qui s’impose comme une référence dans l’art. […]

Leila Rose Fanner dévoile une histoire sur le voyage de l’âme dans le monde matériel. Le travail de Lindokuhle Khumalo est une réflexion artistique sur les rapports humains ainsi qu’une quête personnelle. Morgan Mahape s’empare des perles de verre utilisées dans l’artisanat, pour créer des portraits et paysages. Fulgurance de l’art contemporain, Zanele Muholi plaide pour le vivant, pour son respect, son amour quelle que soit sa forme. […]

Comment évoquer l’Apartheid, les traumas, le pardon, le mea culpa, la reconstruction ? Comment dire les moyens de résistances, les stratégies de survie mais aussi les succès, les réussites, les victoires du vivre-ensemble, de fraternités et sororités ?

La Maison des Arts d’Antony et la Galerie Carole Kvasnevski se font le relais de ces voix et visions du monde qui nous éclairent sur l’état du monde, sur nous-mêmes.

Galerie Carole Kvasnevski

Ressources

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux enfants des Ateliers de l’Autruche, encadrés par Isabelle Lefrançois. 

Les participants ont partagé leu propre vision de l’Afrique du Sud en revisitant les techniques traditionnelles du pays.

Raconte-moi une oeuvre ! 

Pour cette exposition, les élèves de la classe de CP de Mme Guyot-Sionnest de l’école Paul Bert ont peint, dessiné et écrit des cartels très personnels, exprimant leur ressenti face aux œuvres des quatre artistes.

Morgan Mahape, "2 for Joy", 2022

Cinéma : « Come Back Africa »

 
Mardi 4 avril à 18h30 au cinéma Le Sélect (séance unique)

À l’occasion de l’exposition « Afrique du Sud », le film « Come Back Africa » sera projeté le mardi 4 avril à 18h30 au cinéma Le Sélect, pour une séance unique.  Réservez dès maintenant en cliquant ici

Réalisation : Lionel Rogosin, 1959

Distribution : Miriam Makeba, Vinah Makeba, Zachria Makeba, Molly Parkin

Durée : 1h35.

Genre : Comédie dramatique

Synopsis:

Paysan zoulou fuyant la famine, Zacharia arrive à Johannesburg en quête d’un travail pour subvenir aux besoins de sa famille. Employé à la mine d’or, il espère ainsi obtenir un permis de résidence en ville mais constate très vite qu’on l’a mal informé. Aspirant à un travail moins aliénant, Zacharia occupe plusieurs tâches clandestines successives, se heurtant chaque fois à la ségrégation et au racisme banalisé de ses employeurs blancs. Lorsque sa femme et son enfant le rejoignent, ils s’installent ensemble à Sophiatown, ghetto de la communauté noire, en espérant pouvoir trouver rapidement une situation stable…

Les Ateliers de l'Autruche voyagent en Afrique du Sud!

Quelle surprise et quelle fierté lorsque j’ai reçu cette proposition de partenariat avec la Maison des Arts ! J’ai immédiatement imaginé la joie des enfants quand je leur annoncerai la nouvelle.
L’annonce du sujet a été un beau cadeau également. J’ai eu la chance de
faire un voyage en Afrique du Sud il y a 15 ans, aussi, plein d’images se
bousculaient dans ma tête. Mais le challenge était élevé : rendre hommage à ce beau pays et proposer des créations qui rendraient les enfants fiers d’eux. Un magnifique défi quand on sait que l’âge des enfants participant aux ateliers varie entre 5 et 11 ans !

Pour moi, il a tout de suite été évident que, même si les enfants ne se connaissaient pas
tous, et pour certains ne se rencontreraient que le soir du vernissage, nous devions faire une œuvre collective. J’ai décidé de réaliser avec eux le drapeau de l’Afrique du Sud : un collage fait à partir d’une multitude de petits objets que les enfants récolteraient tout au long du projet. Lors de mon voyage, je me souviens avoir été frappée par la quantité d’artistes sud-africains créant à partir de matériaux de recyclage. Les résultats étaient souvent étonnants, variés et très créatifs. L’idée du drapeau me semblait intéressante pour rendre hommage à ces artistes. Et c’était aussi un très bon moyen pour que les enfants s’investissent tout au long du projet.

Un des moments drôles de cette année a d’ailleurs été une conversation entre les enfants qui se sont pris à rêver de vendre le fameux drapeau. Ils ont commencé à spéculer sur son prix et ont imaginé ce qu’ils pourraient faire avec tout cet argent. Il a été estimé (par eux) à une somme qui leur semblait astronomique : 40€ ! Le projet qui a été retenu pour dépenser cette somme folle est de faire une soirée pizzas-films tous ensemble…

D’un point de vue pratique, cette invitation a bousculé mon organisation habituelle. Il m’a fallu repenser toute ma saison d’atelier et ma façon de travailler. Habituellement, je propose des ateliers différents chaque semaine. À la fin de chaque séance, les enfants repartent avec leurs créations. Cette année, plusieurs ateliers se déroulaient sur 2 ou 3 séances. Autre grande différence : les enfants n’ont rien rapporté chez eux et ils ont dû garder le secret. Pas simple ! Ils avaient envie de partager nos travaux avec leurs parents, qui étaient curieux également… J’espère que l’attente sera récompensée !

L’atelier qui a remporté le plus de suffrages restera celui où nous avons réalisé nos portraits en tissage. Je trouvais important que tous les enfants soient rassemblés sur un tableau et amusant que chacun se présente à travers cette technique. Les enfants ont souhaité que nous soyons tous sur le tableau. J’ai donc été obligée de réaliser mon portrait moi aussi !

J’espère que cette exposition vous plaira. Ce qui est sûr, c’est que les enfants ont été enthousiastes du début à la fin des réalisations. Ils y ont mis tout leur cœur et toute leur créativité. De mon côté, je ne me lasse pas de les voir s’approprier les sujets et d’y apporter
leur touche personnelle. Quand je vois le résultat, je me dis que je pratique vraiment le plus beau métier du monde ! Merci à eux !

Nous sommes tous très fiers de vous inviter en Afrique du Sud avec nous. Très bonne visite !

 

Isabelle Lefrançois des Ateliers de l’Autruche

avec Alix, Alonso, Amaia, Charlotte, Doris, Elena, Eléonore, Flavie, Juliette, Mai Ly, Mi Lam,
Sofia, Soline, Thaïs, Timothé et Victoire

Robert Doisneau. À l’imparfait de l’objectif

2 novembre > 31 décembre 2022

Robert Doisneau (1912-1994) est sans nul doute le plus populaire des photographes français du XXe siècle et l’un des représentants majeurs du courant humaniste, mouvement que la Maison des Arts met en valeur depuis son ouverture en 1992.

Avec plus de 450 000 photographies illustrant la vie quotidienne des Français de 1930 à 1990, son œuvre irrigue notre imaginaire collectif. Sans voyeurisme ni sensationnalisme, avec malice, tendresse et souvent une pointe d’ironie, elle donne à voir la beauté et la simplicité de l’ordinaire et témoigne des évolutions sociales du siècle dernier.

« Pêcheur d’images », Robert Doisneau a toute sa vie arpenté les rues de Paris et de sa banlieue, attendant patiemment les histoires que les passants voulaient bien « raconter » devant son appareil photo. Mais, comme l’a dit son grand ami Jacques Prévert, « c’est toujours à l’imparfait de l’objectif qu’il photographie » : Robert Doisneau ne nous montre pas une version idéalisée de la réalité, il en sublime au contraire toutes les imperfections.

Conçue avec l’Atelier Robert Doisneau géré par les filles de l’artiste Francine Deroudille et Annette Doisneau, l’exposition présente 80 œuvres parmi les plus célèbres du photographe, principalement prises entre les années 1940 et les années 1960.

La Ville d’Antony est ainsi très heureuse de pouvoir célébrer avec ses habitants les 30 ans de la Maison des Arts en si bonne compagnie !

Ressources 

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux enfants du Centre municipal de loisirs Ferdinand Buisson.

Les participants ont reproduit des photographies de Robert Doisneau en choisissant des décors, des postures et des accessoires au plus près des œuvres originales.