Carte Blanche

14 septembre > 23 octobre 2016

Avec Yvon Mutrel, Jean-Louis Hélard, Marcel Lubac, Jacques Maîtrot, Louise Mutrel, Jérôme Touron

Pour sa deuxième édition Carte blanche, la Maison des Arts d’Antony propose à Yvon Mutrel, qui a assuré la direction de l’espace Beaudouin à la Résidence Universitaire Jean Zay d’Antony (RUA) pendant 10 ans, de disposer librement de ses cimaises. Le choix s’est porté sur six artistes peintres, vidéastes, plasticiens et photographes, engagés dans la vie de l’espace Beaudouin.

Yvon Mutrel (né en 1944) peint, en autodidacte, depuis l’âge de 13 ans. Encouragé dès ses débuts par des artistes comme Sonia Delaunay, Édouard Pignon et Michel Seuphor, il construit depuis les années 1970 des compositions abstraites dans laquelle la première place est occupée par la couleur. La série des Nuitales (début des années 2000), est pour la première fois montrée au public antonien.

Le vidéaste Jean-Louis Hélard  (né en 1949) questionne dans son travail l’existence et la portée des images hors de tout récit : à quoi servent les images lorsqu’elles ne sont plus le support d’une histoire narrée ? À travers ses œuvres, il invente ainsi de nouvelles perceptions de la représentation imagée, appréciée pour elle-même.

Marcel Lubac (né en 1954), à la fois peintre et sculpteur, s’est formé à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Cherchant à saisir l’hétérogénéité du monde, son travail vise à sortir la peinture de ses frontières étroites. Ainsi, l’artiste excelle dans l’art de la composition et de la décomposition, notamment par la mise en volume des formes.

Photographe, vidéaste et plasticien, Jacques Maîtrot est ingénieur en mécanique de formation. C’est à 12 ans, en autodidacte, qu’il découvre la photographie, medium artistique qu’il ne délaissera jamais. Son approche, généralement conceptuelle, interroge les rapports que nous entretenons avec les objets techniques du quotidien, influencé par les écrits du philosophe Gilbert Simodon.

Louise Mutrel a étudié l’histoire de l’art et les arts plastiques avant de se tourner vers la photographie, qu’elle continue d’explorer à l’École nationale supérieure de la Photographie à Arles. Dans son projet RUA (Résidence universitaire d’Antony), elle fixe en images le bâtiment déserté, à la recherche «  de sculptures involontaires ou des œuvres anonymes qui racontent le lieu ».

Le plasticien Jérôme Touron (né en 1967) éprouve la forme classique du tableau « en réactivant quelques traits caractéristiques du modernisme et de son histoire, en particulier la grille modulaire et la distribution aléatoire des couleurs ». Les matériaux utilisés sont choisis pour leur fonctionnalité (plâtre, adhésif, métal) et présentent un aspect mobile permettant d’échapper au définitif.

Yvon Mutrel, "Les nuitales", 2001-2002

Passerelle des arts : 50 ans du jumelage Antony-Reinickendorf

12 novembre > 31 décembre 2016

Avec Pierre de Mougins, Cathy Jardon, Maurice Weiss

La Maison des Arts a choisi de célébrer les 50 ans du jumelage entre Antony et Reinickendorf en mettant à l’honneur les œuvres de trois artistes témoignant des liens entre la France et l’Allemagne.

Le peintre d’origine antonienne Pierre de Mougins, berlinois depuis 2007, présentera des tableaux mi-réalistes mi-oniriques de ses deux périodes artistiques, montrant ainsi l’influence topographique sur son travail artistique.

La peintre Cathy Jardon, installée elle aussi à Berlin dans les années 2000, exposera des œuvres abstraites aux couleurs éclatantes mélangeant des formes simples et jouant sur l’opposition entre équilibre et déséquilibre, pour interroger le sens et la pertinence de l’abstraction géométrique aujourd’hui.

Enfin, le photographe de la célèbre agence Ostkreuz Maurice Weiss, Allemand né en France, montrera un ensemble de clichés de chantiers architecturaux et de portraits d’ouvriers illustrant les transformations de la capitale allemande après la chute du Mur.

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Pierre de Mougin, "Quadriptyque", 2009 © Friedhelm Hoffmann

L’art algérien entre deux rives

15 février > 2 avril 2017

Avec Abdelkader Guermaz, Mohamed Aksouh, Habib Hasnaoui, Mustapha Sedjal, Kamel Yahiaoui

L’histoire de l’art moderne algérien commence à l’époque coloniale. Nourri dès l’origine de ces relations entre métropole et colonie, l’art algérien se place aujourd’hui encore « entre deux rives ».

Parmi la richesse et la diversité de la scène artistique algérienne en France et avec l’aide du Centre culturel algérien, la Maison des Arts a choisi de consacrer une exposition aux œuvres de cinq artistes : Abdelkader Guermaz (1919-1996), Mohamed Aksouh (1934-), Habib Hasnaoui (1955-), Mustapha Sedjal (1964-) et Kamel Yahiaoui (1966-).

Abdelkader Guermaz et Mohamed Aksouh sont deux pionniers de l’art moderne algérien. Installés à Paris dans les années 1960, ces deux peintres mélangent l’univers propre à leur pays avec l’abstraction et l’expressionnisme européens de l’époque. Habib Hasnaoui, Mustapha Sedjal et Kamel Yahiaoui, quant à eux, sont trois plasticiens des nouvelles générations d’artistes, aux créations plastiques et conceptuelles nouvelles. Installés en France dans les années 1990, leur travail est marqué par un art où se mêlent l’Histoire et leur histoire personnelle.

A travers une soixantaine d’œuvres, ces artistes nous invitent à découvrir toute la richesse et la diversité d’une création au caractère métissé, un art algérien « entre deux rives ».

Ressource

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Mohamed Aksouh, "Sans titre", 2010-2016 © photo Patrick Plas

L’imaginaire : Une porte entre deux mondes

19 avril > 3 juin 2017

Avec Hugues Gillet, Jean-Pierre Monnot, Yves Thomas, Gérard Willemenot

Pour ces nouvelles « Grandes Tendances artistiques », la Maison des Arts a choisi de mettre en lumière un pan méconnu de l’art contemporain, hors des modes et hors du temps : l’art de l’imaginaire.

Les œuvres de quatre peintres sont présentées. Pour sa part, Hugues Gillet invente des scènes inspirées par la littérature, la mythologie ou encore les religions, dans lesquelles apparaissent des créatures hybrides à la fois repoussantes et attirantes, associant l’humain, l’animal et le végétal. Jean-Pierre Monnot nous entraîne, quant à lui, dans des villes fantastiques désertées par l’homme mais progressivement reconquises par la végétation et les animaux sauvages, mêlant dans un savant jeu de perspectives des références architecturales réinterprétées. À partir de ses longues séances d’observation de la mer, Yves Thomas imagine de son côté d’impressionnantes marines visionnaires oscillant entre un monde antédiluvien et postdiluvien, dans lesquelles la lumière occupe une place centrale. Gérard Willemenot, enfin, poursuit et actualise la tradition de la fable sociale hérité d’un Jérôme Bosch, traitant de manière humoristique les folies des hommes de son temps, au moyen d’une technique en voie de disparition, la peinture a tempera.

L’exposition « L’imaginaire, une porte entre deux mondes » invite les visiteurs à voyager au cœur de ces quatre univers dans lesquels s’entrecroisent réalité et imagination.

Ressource

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Gérard Willemenot, "Hommage à Jheronimus", 2017 © Adagp, Paris 2017

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux enfants des Stages collégiens du Château Sarran. 

Les participants ont réalisé des dessins et modelages sur le thème de l’imaginaire, à la manière des artistes de l’exposition. 

Artistes à découvrir 2017

21 juin > 23 juillet 2017

Avec Cécile Devezeaux de Lavergne, Sylviane Leblond, Carole Melmoux, Isabelle Terrisse

Pour la septième édition de la manifestation « Artistes à découvrir », la Maison des Arts propose quatre de ses coups de cœur de l’année. Le hasard a voulu que ce ne soit que des femmes, mais c’est bien là leur seul point commun. Chacune développe en effet un univers particulier, autant de mondes avec lesquels trouver des affinités.

Cécile Devezeaux de Lavergne, sculptrice antonienne, pratique la taille directe sur bois à la manière de l’écriture automatique, se laissant guider par la matière sous ses doigts, et déployant son intériorité dans des œuvres souvent abstraites, universellement appréciables.

S’adonnant à la peinture calligraphique chinoise depuis un séjour dans l’Empire du Milieu, Sylviane Leblond, également antonienne, renouvelle la tradition de cet art ancestral, mêlant les influences orientales à la culture occidentale dans des compositions vives et colorées.

La peinture de Carole Melmoux a été primée au Salon du Cercle culturel et artistique d’Antony en 2011. Dans des œuvres poétiques et intenses, se mêlent les passions de l’artiste – la peinture, la danse, la littérature et la musique – avec une palette riche et harmonieuse.

Enfin, Isabelle Terrisse, primée au Salon du Cercle culturel et artistique d’Antony en 2014, imagine des créations hétéroclites à partir de toutes sortes de matériaux donnés ou chinés, qui décryptent notre société en jouant sur l’opposition de contraires, véritables oxymores imagés.

Carole Melmoux, "Échappée belle", 2016

Voyage aux quatre coins de la terre. Toto Moko

13 septembre > 15 octobre 2017

Avec l’Association Toto Moko

Pour sa troisième édition de Carte blanche, la Maison des Arts d’Antony propose à Toto Moko, de disposer librement de ses cimaises.

L’association Toto Moko, originaire d’Antony et de Paris, est un collectif artistique qui regroupe des élèves diplômés de l’école d’arts graphiques Jean Trubert. Les membres sont spécialisés dans la réalisation de commandes de BD et d’illustrations institutionnelles. Le collectif organise aussi régulièrement des expositions et des ateliers autour du dessin.

Voyage aux quatre coins de la Terre est le thème choisi par Toto Moko, évoquant les romans d’aventure de Jules Verne et ouvrant les portes vers de multiples horizons. Le voyage peut se dérouler dans des contrées lointaines ou sur les côtes françaises.

Une vingtaine de membres de Toto Moko participe à l’exposition, chacun apportant sa vision. En tant qu’illustrateurs, leur rôle est de raconter des histoires et ainsi d’inviter le public à voyager, à la fois dans l’espace d’exposition et dans leur univers imaginaire.

A travers différents styles, différentes techniques, les artistes proposent une représentation très personnelle et singulière de leur voyage, soit de manière réaliste, comme un documentaire évoquant le carnet de voyage, soit dans une vision fantasmée, quelque peu surréaliste, laissant libre cours à l’interprétation du public. Les œuvres exposées s’adressent à tous les publics, jeunes et adultes.

Puisse cette exposition leur permettre de dialoguer, d’échanger, de se réunir, voire de voyager !

Aude Villerouge (artiste de Toto Moko et co-organisatrice de l’exposition)

Elisabeth de Pourquery, "Banc de poissons", 2017
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Anastasie Warnet, "Pura Lempuyang Door", 2017

L’ivresse du mouvement. La photographie de sport

2 novembre 2017 > 7 janvier 2018

Avec la Galerie Jean-Denis Walter, Romain et Thomas de la Bouvrie

L’histoire de la photographie et celle du sport sont intimement liées. La photographie naît en effet dans la seconde moitié du XIXe siècle, au moment même où le sport s’enracine dans la société. L’un des enjeux de la photographie, la captation du mouvement, est au cœur de la photographie sportive. La professionnalisation du sport et l’essor des compétitions internationales au XXe siècle favorisent également le développement de la photographie sportive. Désormais, la photographie de sport ne se veut plus seulement documentaire mais aussi artistique. Outre la présentation d’un domaine photographique encore peu présenté dans les expositions d’art, c’est à ces artistes que l’exposition souhaite aussi rendre hommage en donnant à voir une version à la fois personnelle, rare et esthétique du monde très particulier du sport.

L’exposition présente plus d’une soixantaine de tirages de la Galerie Jean-Denis Walter, autour de neuf sports emblématiques que sont le football, le rugby, le tennis, la boxe, l’athlétisme, l’escrime, la danse, la course automobile et le cyclisme. Passionné de sport, Jean-Denis Walter, ancien rédacteur en chef de L’Équipe magazine, ouvre sa galerie en 2013 à Paris et montre les œuvres de photographes professionnels, spécialistes de la photographie sportive (Neil Leifer, Gerry Cranham ou Mark Leech), mais aussi des photographes plus généralistes (Gérard Rancinan, Gérard Uféras ou Pauce). Des photographies en noir et blanc ou en couleurs, prises sur le vif ou composées, sur des thématiques variées : les actions sportives décisives et les entraînements, les scènes de vestiaires, le public, les lieux de la pratique sportive mais aussi les portraits de sportifs célèbres.

Pour compléter l’exposition, Romain et Thomas de la Bouvrie présentent une vingtaine de tirages issus de leur voyage autour du monde à la recherche des mille et une façons dont se pratique le foot aujourd’hui, ayant donné lieu à un livre intitulé Terre de Foot. Des adolescents sur les plages du Sénégal aux supporters dans les tribunes du stade de Buenos Aires, en passant par les académies de football, les deux auteurs invitent le spectateur à découvrir le foot autrement.

Ressources

Pauce, "I love Athènes", 2004 © Pauce, Galerie Jean-Denis Walter

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux membres du club de Handball d’Antony

Les participants ont réalisé des photographies sportives sur le thème du mouvement, à la manière des artistes de l’exposition. 

Portrait de l’oiseau qui n’existe pas

14 février > 31 mars 2018

Avec la Galerie Claude Lemand, le Musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun, la Bibliothèque municipale de Versailles, le Musée Zadkine

Sur un poème de Claude Aveline

En 1950, l’artiste Claude Aveline dessine sur une feuille volante un oiseau, puis écrit un poème épousant la forme de sa créature : le Portrait de l’Oiseau-Qui-N’Existe-Pas est né. Retrouvant ce dessin six ans plus tard, il lance alors, comme il se plaît à le nommer, le « jeu de l’oiseau » : communiquant le poème à des artistes de divers horizons, qu’il connaît ou non, il demande à ces derniers de créer leur propre oiseau-qui-n’existe-pas, leur imposant simplement un format. Constituant une première volière entre 1956 et 1963, puis une seconde entre 1978 et 1982, la collection d’oiseaux de Claude Aveline compte 194 spécimens rares, qui ont fait l’objet de deux exposition au Musée national d’art moderne et sont aujourd’hui conservés au Centre Pompidou et à la Bibliothèque municipale de Versailles.

Au début des années 1990, le galeriste et bibliophile Claude Lemand, marié à France Grésy-Aveline, la petite-fille de Claude Aveline, relance le « jeu de l’oiseau » et forme ainsi une « troisième volière », qui continue d’accueillir de nouveaux spécimens au gré des rencontres avec de nouveaux artistes séduits par le poème. Mais, à la différence de Claude Aveline, Claude Lemand n’a pas « cherché à avoir une œuvre unique de 100 ou 200 artistes, mais une multitude d’œuvres d’une vingtaine d’artistes, même si certains n’en feront qu’une ou deux seulement. [Il] ne leur a imposé ni format ni support, mais au contraire les a incités, si le poème les inspirait, à créer plusieurs Portraits de l’Oiseau-qui-n’existe-pas avec les formats, médias et supports de leur choix ».

L’exposition de la Maison des Arts présente ainsi une partie de la collection de Claude et France Lemand, en partenariat avec le musée de l’Hospice Saint-Roch, dépositaire des œuvres, et de la Bibliothèque municipale de Versailles, à laquelle Claude Aveline avait fait don d’archives personnelles.

Ressources

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Mario Murua, "Portrait de l’Oiseau-Qui-N’Existe-Pas", 2005 © Alberto Ricci © Adagp, Paris 2018

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux élèves de CM1 de Mme Guyot-Sionnest de l’école élémentaire Paul-Bert et aux élèves de 4e espagnol de Mme Ducasse du collège Descartes.

Les participants ont réalisé des textes, mobiles et peintures reprenant les thèmes et techniques de l’exposition, nous offrant leur propre Portrait-de-l’Oiseau-Qui-N’Existait-Pas

Au fil de l’art

13 avril > 3 juin 2018

Avec Lili Bel, Evelyne Alice Bridier, Anne-Valérie Dupond, Marjolaine Salvador-Morel et Françoise Tellier-Loumagne

Quel regard aujourd’hui pouvons-nous porter sur le textile comme matériau dans la production des arts plastiques ? Il nous suffit juste de survoler l’histoire de notre civilisation pour comprendre que la créativité textile, même si elle n’est pas forcément artistique, va de pair avec notre évolution. Le textile est l’un des acteurs incontournables qui résiste au Temps.

Depuis un certain nombre d’années, le textile regroupe un ensemble de matières issues du végétal comme le lin et de l’animal avec, entre autres, la laine de mouton dont la plus ancienne se trouve être le feutre, la seule matière naturelle non tissée. Au XXe siècle avec les recherches sur les matériaux de synthèse, le tissu moderne devient ″textile innovant″ et sert divers secteurs industriels.

Le textile est présent dans l’expression et l’artistique et s’il perdure, hors des phénomènes de mode, ce n’est que grâce à sa diversité créative et à son non conformisme. Si le geste est incontournable, il ne peut être dissocié de la matière utilisée, de la forme établie et de la pensée élaborée.

La Maison des Arts d’Antony présente une réflexion artistique autour de cinq artistes que sont Lili Bel, Evelyne Alice Bridier, Anne-Valérie Dupond, Marjolaine Salvador-Morel et Françoise Tellier-Loumagne, aux propositions singulières et différentes. Cinq artistes de la matière textile qui, par leurs choix, devient sculpture, dessin, tableau et installation, élaborés dans diverses techniques et interprétations originales avec des gestes issus de la dentelle, de la couture, de la maille ou d’ingénieux bricolages. Si le fil est l’acteur fédérateur de leurs réflexions, c’est parce qu’il est par nature proche de nous et qu’il est source constante d’inspiration et d’innovation.

Yves Sabourin*

*Direction générale de la création artistique au Ministère de la Culture  et Commissaire et directeur artistique indépendant

Ressources

Françoise Tellier Loumagne, "Coquelicots" (détail), 2016

La Parole À…

Pour cette exposition, la parole a été donnée aux élèves de CM1 de Mme Guyot-Sionnest de l’école élémentaire Paul-Bert.

Les participants ont réalisé une installation collective reprenant les techniques et thématiques des artistes de l’exposition. 

Cadres de vies

13 juin > 22 juillet 2018

Avec le club photo d’Antony

À l’invitation de la Maison des Arts, le club photo d’Antony (CCPSA), s’expose sur le thème du « Cadre de vie ».

Cette exposition rassemble plus de 200 photos réunies en une quarantaine de variations (sur le thème du cadre de vie), réalisées par une trentaine de photographes membres du club photo d’Antony.

Chacun propose ses images, réalisées en fonction de son ressenti, exprimant ainsi une vision très personnelle ; aucune monotonie, aucune lassitude pour le visiteur. Cela nous incite donc à parler non pas du Cadre de Vie mais de « Cadres de Vies ».

À une approche urbanistique ou architecturale répond une approche plus intimiste, intérieure, imaginaire voire onirique. À une vision optimiste, joyeuse répond une vision nostalgique, inquiète ou pessimiste. À un environnement oppressant répond un environnement bucolique. Les variations sont nombreuses, jamais ennuyeuses.

À l’occasion de ses soixante années d’existence, le club est allé rechercher dans ses archives des photos des deux premières éditions de la Foire aux Fromages et aux Vins, représentation festive du cadre de vie à Antony en 1987 et 1988. Présentées sous la forme d’un diaporama, ces photos sont un hommage appuyé à ses anciens membres.

La quasi-totalité des photos a été imprimée dans les locaux du club, témoignant ainsi de la qualité des tirages réalisés au sein du club. Si les photos exposées sont majoritairement numériques, sont également présentées des photos et des tirages argentiques, ainsi que des tirages réalisés selon des procédés anciens (cyanotype et van Dyke).

L’exposition offre la possibilité au visiteur de découvrir ces « Cadres de Vies » du plus convenu au plus inattendu et, peut-être, d’y retrouver une part de son quotidien, de son cadre de vie, de ses rêves.

Projet CADRE DE VIE
Edith Jourdan, "La Ville Piège", 2018