16 octobre 2002 > 19 janvier 2003
Avec Pierre Collin, Michel Estebe, Nathalie Grall, Didier Hagège, Torben Bo Halbirk, Tomohode Kameyama, Catherine Keun, Khoa Pham, Safet Zec
D’inédites techniques d’expression tel que l’art numérique apportent actuellement d’originales propositions d’écriture et de vision. Mais l’émergence de ces nouveaux supports d’images n’a pu supplanté l’art de l’estampe qui occupe encore une place privilégiée dans la création artistique contemporaine.
La présentation d’une cinquantaine d’estampes d’artistes permet de constater que l’enthousiasme éprouvé par les grands maîtres du passé (pour ce procédé artistique) est resté intact chez Collin, Estèbe, Grall, Hagège, Halbirk, Kameyama, Keun, Pham et Zec. Ils trouvent leur plein épanouissement dans l’action de buriner ou de griffer la plaque. Et le travail de la matière leur confère un délicieux « délassement »
Ils trouvent dans ce langage à la fois conventionnel et de toute éternité (selon Jacques Villon) une grande souplesse. L’estampe leur permet de se manifester avec variété, associant précision et liberté d’expression. Aux techniques traditionnelles viennent s’ajouter celles innovées pour les besoins d’une interrogation esthétique : techniques mixtes, collages, papiers appliqués, rehauts de pastels ou de pigments de couleurs…
Pour ces artistes, l’estampe donne encore matière à attaquer, à soumettre et à inventer.